Parfois certains troubles du comportement ou des somatisations se manifestent, comme des nausées ou des douleurs abdominales aiguës. Devant cet état de fait, les parents paniquent encore un peu plus, faisant amplifié ces phobies sans s'en rendre compte. Leurs peurs est certes justifiée, mais le remède consiste surtout en l'adoption d'une certaine position qui aurait comme énoncé : «Tu vois cher enfant, nous sentons ta peur, nous savons ta difficulté, nous compatissons avec toi. Mais nous demeurons ferme vis à vis de ce qui t'arrive, car nous savons qu'à un moment donné, du fond de toi viendra une envie et une force qui te feront supporter tout cela et qui te feront dépasser tout ses malaises... ».
Pour réussir la confirmation de cette position, nous devons surtout éviter de paniquer nous les adultes, et ne pas déplacer le problème vers l'école et les études comme étant l'origine du problème. Il y a certes leurs part , mais la véritable structure du malaise est malheureusement composite. Elle réside dans la conjecture de trois niveaux : l'un est propre à l'enfant (il réside dans sa capacité à vivre la frustration et à produire par la pensée et non plus par son petit être désirant et désiré), l'autre niveau concerne la famille (il apparaît dans sa manière de vivre la structuration et de gérer une ou plusieurs angoisses qui durent dans le temps).
Et en dernier lieu, le type d'école (là on aura à mesurer la prédominance de l'aspect comportementaliste par rapport à la dimension humaniste). Mais avant de détailler tout cela, je vais revenir sur cette position à laquelle j'invite les parents. Il faut pour cela saisir toute sa nuance, une position n'est pas un discours que l'on va tenir à l'enfant. Il ne faut pas répéter les mots pour que le discours opère, c'est vraiment farfelu que de croire ça. Une position consiste en un ensemble d'attitudes à vivre véritablement, cela s’appuie sur une foi ancré en soi. Car toute attitude simulé sonne faux d'une part, et s'effondre à long terme d'autre part. Mais là encore, les mamans et les papas qui paniquent pour un rien, qui se sentent lésés du fait des sacrifices énormes qu'ils concèdent pour financer la scolarité de plus en plus coûteuse des enfants, dans des écoles bien trop souvent privées et soi disant de renom. Les parents pris dans cet étau fustigent tantôt l'enfant, tantôt l'école. Mais bien souvent ils se renvoient l'accusation entre eux, aggravant encore plus la situation émotionnelle et affective du foyer familiale.